Personnage préféré ?

[Ozark]

Difficile en effet de départager des personnages aussi nombreux et aux caractères bien distincts. Don Lope me plaît beaucoup par son côté sanguin et téméraire, sa susceptibilité toute "ibérique". ce qui me plaît chez Armand, c'est ce mélange d'érudit et de bon vivant (vous remarquerez que tout au long de la série c'est le seul qui accumule les indigestions, les cuites ou les gueules de bois). Je dois dire aussi que le côté profondément humain de ces deux héros me touche particulièrement lorsqu'ils affrontent leurs peurs respectives (les rats pour Lope, le vide pour Armand ) Ils arrivent même à les vaincre au bout du compte, mais il leur faut souvent plus d'un coup d'essai pour y arriver (à ce sujet, le tome 7 n'est pas en reste, vous verrez...). Ce sont des héros dont on peut se sentir proches, donc des personnages plausibles, on y croit, quoi !

Toutefois, j'avoue que ma préférence va au méchant de service, à savoir le capitan Mendoza, car c'est un méchant comme je les aime avec sa cruauté, sa fausseté, ses sarcasmes, son manque total de scrupules et surtout ses savoureuses expressions faciales qui me font beaucoup penser à l'incarnation que fit Alan Rickman du shériff de Nottingham dans le film "Robin des Bois prince des voleurs" (face à un Kevin Costner inintéressant au possible, soit dit en passant).

Et je ne fais que passer sur le ridicule achevé de Spilorcio et du capitan Boone (surtout lorsqu'il s'habille en noble, il me fait vraiment mourir de rire), l'excentricité (voire maladie mentale) du Prince Jean, l'exubérance de Bombastus, délirant à souhait, le charme (oukilémignon encore une fois) d'Eusèbe, etc...

Un petit mot toutefois pour les personnages féminins, car ils ont une présence certaine et participent de façon active à l'intrigue générale : j'apprécie tout particulièrement Séléné pour sa fragilité et sa naïveté (je concède cependant volontiers son côté parfois un peu gnangnan), et aussi parce qu'effectivement - comme quelqu'un l'a déjà fait remarquer - elle tient tête à Mendoza et repousse ses avances. Quant à Hermine, c'est la bohémienne fierouche et fare - pardon - farouche et fière de service et Mademoiselle est parfaite en Milady sélénite (encore une fois, Masbou excelle à dépeindre ses expressions à la fois hypocrites et dédaigneuses). J'ajouterai enfin qu'en plus de leur beauté, ces demoiselles ont de l'esprit (qu'elles soient ou non du côté obscur de la force) : ces messieurs n'ont qu'à bien se tenir et ont intérêt à leur accorder la considération qui leur est due.
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Ooooh ! Un vent de révolte soufflerait à mon bord ? Vous m'en voyez ravi, j'aime réprimer !

[amélie]

Armand est brillant, Eusèbe est adorable, Séléné est l'innocence incarnée, Hermine est splendide, Mendoza est un parfait méchant, Mademoiselle une Milady impeccable...

Mais mon préféré reste Lope ! Avec juste derrière, Kader le janissaire !
Je ne peux résister à Lope quand il fait son regard décidé à en finir...
La façon dont tous ces personnages sont à la fois bien caractérisés et en même temps très nuancés est vraiment admirable. Même Cigognac devient vraiment intéressant grâce au tome 7 ! En fait, j'en viens à désirer (après la fin de notre admirable série) quelques albums pour nous raconter des épisodes des aventures de tout ce beau monde. Un pour Eusèbe, un pour les pirates, un pour Kader, un pour Bombastus, un pour Mademoiselle, un pour Hermine,...
Enfin, heureusement, nous n'en sommes pas encore à lire le dernier mot de l'histoire !
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Je suis votre servante et vous salue bien bas,
Amélie, dont les alexandrins sont très plats.

[Lolo]

Plus le temps passe plus je confirme ma préférence pour Armand, quand bien même je les aime tous.
Mais n'êtes vous pas mort de rire lorsque notre Armand est lui ivre mort ? Dans le tome 7 l'humour qui nait du décalage entre la prestance de Lope, sobre en toutes circonstances, et l'attitude joviale d'Armand, est tout simplement un délice qui se savoure mainte et mainte fois.
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Quel est cette fois le sujet de leur dispute ?
Un bigorneau.

[tnecniv]

Armand, pour moi, apte à tout, c'est le seul qui ne produise pas de Chimères.

Mais bon, un personnage tertiaire me semble particulièrement intéressant depuis le tome 7, le vrai Mendoza, celui qui lui a donné ses traits.

[Fox]

Je découvre la bd par ce site.... dont je viens de découvrir l'existance. Je reporterais donc mon jugement à plus tard.
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Le coeur d'un renard est un abîme insondable

[Eusebio]

Je vais être original mais... Eusèbe est mon préféré. Je trouve qu'il illumine la BD, il la finit. Sans Eusèbe, DCDC serait trop austère, trop sérieuse. Mais il est là!
Et puis... je crois que je me reconnais un peu en lui... Discret, franc, parfois jusqu'à la naïveté, rarement pris au sérieux,...
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Eu... Eusèbe, Monseigneur.